La rencontre des villes d’eau

Mince, mon Président, à qui je ne peux rien refuser (j’ai essayé pour la cotisation), me demande un compte-rendu de la rencontre Esquiche-Gréoux. Je vais essayer, mais ça n’est pas facile car, comme dit Moscato :
Quand tu joues devant après la sortie de mêlée il faudrait un scooter pour rejoindre le ballon et voir ce qu’il se passe.
Ça a commencé sur le parking, il faisait un vent pas possible et croyant être marrant j’ai dit à Eric  « Ce soir avec ce vent on ne joue pas au pied et on ne fait pas de chandelles ».
On s’est donc fait la bises tous, on s’est échauffé, ou pas, et on a entamé ce match contre les Gryséliens (merci wikipédia) au maillot rouge et noir renforcés par quelques esquiches.

En fait j’ai trouvé ça très sympa. Il y a eu du jeu, la balle arrivait souvent aux ailes, on a bataillé et bien couru mais le score est resté vierge pendant très longtemps puisque le seul et unique essai, valable, est arrivé à la sirène (extinction des projos en fait)  marqué par Gréoux. Je suis désolé pour celui qui a marqué, je ne me souviens que du départ de l’action par un Christophe Raynaud perforant qui venait de changer d’équipe opportunément.
Le score final était donc  : victoire méritée de Gréoux par un essai et un drop.
Un drop ? …
Et bien oui ce soir là, en plus d’avoir la surprise de voir le Pims agresser notre cher Président (ceux qui savent expliqueront), nous avons vu du jeu au pied car à Gréoux, ils sont élevés comme ça et on les a laissé faire par politesse, même si ça a fait un peu plus de discussion et de coups de gueule sur le terrain (n’est ce pas M. Laporte?). Le 10 des Basses-Alpes ne se sentait plus : il a claqué un premier drop raté mais le second était magnifique. Il avait trop regardé l’Argentine. Il a aussi dégagé au pied ; du coup on a fait des touches en pagaille et on a même fait une mêlée au milieu du terrain à cause d’un ballon mort. C’est bien de jouer au pied, mais je ne suis pas certain qu’il avait pris en compte la force du vent ce soir là. Il s’est d’ailleurs calmé quand il s’est trouvé face au vent en seconde mi-temps.
Le petit plaisir du match était du côté Esquiche, qui a aligné la seule joueuse de Gréoux (elle s’appelait vraiment Hélène pour jouer avec les garçons?). Elle a été très bien sur le terrain et encore mieux au bar faisant tourner la tête de nos deux pervers Alex et Antoine.
Arbitrage parfait de M. Eric Motta du comité de Gardanne/Mimet, assisté de tous les joueurs sur le terrain et même des spectateurs.
Côté infirmerie, Thibaut s’est arrêté de courir un moment ; ça ressemblait à un KO mais il a repris ses esprits, même si sur la photo il est encore à terre. Marc Laporte s’est pété un truc dans le biceps ; il ressemble un peu plus à Popeye.
Voilà pour les anecdotes qui subsistent après les Get 27 que l’on m’a forcé à boire, moi qui voulait aller me coucher pour faire le vrai et beau compte-rendu de cette belle soirée, qui mérite que nous allions tous tenter des drops lors d’un match retour à Gréoux-les-Bains.
À jeudi.
Bernard.

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