Tournoi des Broques Antiques 2024

Compte rendu du tournoi du 20 avril 2024 par Pierre

Nous partîmes à 13 et malgré un illusoire renfort nous étions toujours 13 en arrivant à l’Isle sur la Sorgue

Benji, sur la route, ne pointa en effet jamais son groin et nous devions nous résoudre à nous passer de ses inquiétantes percées…

L’accueil fut chaleureusement diététique

Du gras dès 8h30. Nos hôtes nous présentaient fièrement Tintin, suidé élevé amoureusement, qui nous flatta les papilles et dont la chair persillée nous fit briller les yeux, les doigts et les lèvres. Terrines et charcuteries assaisonnées ont laissé sur nos mains une douce couche lipidique matinale qui aurait pu favoriser les en-avants si l’on ne s’était pas léché consciencieusement les doigts.

Dans le vestiaire le constat est imparable

Nous allions devoir tourner sur le terrain pour faire honneur à notre titre. Nous tournerons. Mais seulement pour passer d’un poste à l’autre puisque nous ne sommes toujours que 13. Fort heureusement, certaines équipes, encore moins bien loties de nous, nous permettront de nous présenter à 15 sur le pré.

La pelouse est belle

Fraîchement tondue, balayée par le mistral, baignée de soleil, elle nous remémore avec insistance (et c’est un petit pincement agréable au cœur) que le rugby se joue aussi sur un terrain non synthétique, qui sent le terre et l’herbe fraîche à chaque plaquage.

Nous sommes spectateurs du premier match qui oppose deux équipes de gros devant et gazelles derrière. Ça va vite, ça combine et ça rentre fort. Nous sommes prévenus : entre nos oreilles à tous, un petit génie malin nous rappelle que nous ne sommes pas équipés. Il va falloir aller chercher un peu loin ce qu’il nous reste d’orgueil et d’amour du ballon ovale pour faire face.

La feuille de match n’est pas véritablement impressionnante

Le niveau technique est digne d’un jeudi soir (celui d’avant la 3e mi-temps), et ce n’est pas l’échauffement (une croix passe à droite (pouce à gauche) et un jeu sur deux colonnes avec fixation puis passe dans l’axe…) qui nous rassure. Cependant, petit indice : les ballons ne tombent pas.

Nous entrons sur le terrain sans nous faire de grandes illusions, face aux Farios.

Un vent à décorner les bœufs est de la partie, contre nous lui aussi, dès la première mi-temps.

Le local de l’étape, Jérôme, nous gratifie d’un coup d’envoi magistral qui fait 15 mètres en avant puis 6 en arrière avec le vent. Nous ne saurons jamais s’il fallait siffler ou pas pour le faire retaper.

Peu importe : 10 minutes plus tard nous étions dans nos 22, face à une équipe de furieux Farios, et Christophe C. qui avait raté l’occasion de le faire cette année, en a profiter pour donner son sang. Il fallait le faire et il montra ainsi l’exemple le premier, dans un geste défensif sur une percussion adverse. A l’arbitre qui lui dit qu’il serait bien qu’il aille se faire soigner, il répond, valeureux, que ça va s’arrêter et que c’est presque déjà sec. Le signal est donné : la lutte sera psychologique.

On prend un peu la marée en première mi-temps, mais en 2e mi-temps, on passe notre temps dans leurs 22. Christophe est magistral en touche, Yann fait chauffer les stents et enclenche des mauls, Stéphane se sert de sa tête pour pousser le casque en avant, Christophe saigne mais s’en branle, Bernard change de regard et travaille dans l’ombre et dans l’axe, et Séb ajuste son casque pour la prochaine percussion au ras. À la mêlée Pierre est au bord de l’infarctus et du point de rupture des cordes vocales.

Ça ne passera pas. La balle sera perdue sur plusieurs fautes contestables, mais non contestées en l’absence des esquiches à grande bouche.

Le redémarrage dans le camp adverse sera pénible. Pour eux.

La défense esquiche est solide et, surtout, collégiale. Tout le monde s’y file.

Jérôme pour prouver à ses compatriotes qu’il n’a pas baissé les bras. Thomas qui aime le chocolat. Flavien qui est venu pour distribuer de l’amour, Paul qui monte au feu, Pim’s qui est là pour en découdre depuis 7h le matin.

Personne ne lâche. On se fait trouer sur des ballons cafouillés, rattrapés sans péril par des adversaires opportunistes, aplatis sans gloire par des joueurs aux jambes de feu qui peuvent aujourd’hui se vanter d’avoir débordé nos ailiers sexa, mais néanmoins sexy.

Le deuxième match nous oppose à une entente locale qui aligne une feuille de match de plus de 40 mercenaires avec un coach qui connaît ses joueurs et leur annonce 5 minutes avant à quel moment ils vont entrer.

3 Bigambeu’ varois qui aiment le contact vont alors fièrement porter nos couleurs.

Un d’entre eux, qui a juste l’âge de nous vouvoyer jouera avec ses moyens, non sans plaisir semble t-il, dans une équipe soudée comme jamais.

Les contacts s’enchaînent. L’entente recule , l’esquiche avance. Les ballons volent, le vent fait rage, et… le jeu se met en place. L’esquiche, intelligemment (une fois n’est pas coutume), se rend compte que l’arbitre siffle tous les plaquages hauts.

Le joueur de l’entente qui n’y entend rien, recule de pénalité en pénalité. Dans une maitrise totalement inattendue, les avants jaune et rouge contrôlent leurs ballons. La ligne arrière met le feu au stade: Pim’s récupère des ballons poussés par le vent puis court dans l’axe, Paul fait face aux attaques de tout son corps, à l’ouverture Romain et Jérôme offrent leurs côtes à la défense pour attraper des passes approximatives, Guillaume fait feu de tout bois au centre pour redonner vie à des ballons sans avenir, Flavien n’a pas d’autre choix que de briller devant sa fille de 12 ans spectatrice malgré elle, Thomas défend comme un diable, distribue les ballons qu’il touche, tente des percées improbables…

Le miracle viendra de devant. Les pénalités s’enchaînent et le pack qui a enfin digéré le petit déjeuner riche en ventrèche, a retrouvé sa jeunesse. Inépuisable, il enchaîne les percussions. Les plaquages hauts de la défense adverse se succèdent sans entamer la ferveur esquicheenne.

Seb, lancé dans l’axe fait un écart dont il a le secret, perturbe tout le monde y compris ses coéquipiers, mais conclut en bon avant, en s’écroulant dans l’en-but, 3 défenseurs sur le dos, ballon en main, casque en avant, mâchoire serrée sur son protège-dents !

Le tableau d’affichage esquichéen est défloré.

Il faut désormais tenir le score en commençant par recevoir le coup d’envoi.

Le vent ne faiblit pas, l’esquiche fait face : Paul attrape sans frémir le ballon haut qui flotte dans les airs. Surpris lui-même, il hésite un instant, et galvanisé par les cris de ses coéquipiers fend la bise pour se jeter dans les bras de 180 ou 200 kg de la défense groupée qui monte face à lui. Le soutien est là, le ballon sort de notre côté. Rien ne peut plus nous arriver.

Nous sortirons du terrain sur un score de 1 à 1, en contradiction totale avec notre prestation.

Restait à affronter une équipe totalement imbattable : les Eesquiroles de Clermont l’Hérault dont l’échauffement structuré et collectif ne nous décourage pas: Nous finissons sans sourciller un pichet de bière et reprenons la direction du terrain. Un seul mot d’ordre : faire front.

Et la magie opère une nouvelle fois. L’esquiche est galvanisé par le groupe. Le public en délire, comptant 2 supporters, notamment Christophe R. et la fille de Flavien, fait office de 16e homme. Pourtant nous ne sommes plus que 11,5 sur le terrain (Flavien qui a aussi joué avec les Bigembéu ne peut plus courir et fait le match sur le banc, et Romain qui a lui aussi joué avec les Bigembéu boitille courageusement en bout de ligne malgré une contracture aux adducteurs…)

Nous sommes 15 avec des renforts bienvenus… et nous ferons fièrement face à l’adversité, malgré les assauts de la puissance héraultaise et la vitesse des attaques. Un rideau défensif solide dans la ligne, un pack vaillant qui ne sentait plus si ça piquait ou non, un esprit d’équipe à toute épreuve ont permis de sortir fièrement du terrain.

Le score ne restera pas dans nos mémoires. Seule la bataille fut belle.

La troisième mi-temps arriva enfin après les 6 premières mi-temps âprement disputées sur le pré

Et là, nos hôtes ont été à la hauteur.

Tintin le cochon n’était pas seul puisque pas moins de 6 jambons crépitaient sur la broche, qui ployait sans rompre sous le poids de tant de muscle. Le vent soufflait très fort, la bière coulait, le découpage des jambons précuits dans un bouillon de légumes nous préparait à un repas presque végan.

À l’abri du vent, le côtes du Rhône rouge biodynamique se mariait plaisamment avec le gras fondant du jambon. Le pain frais et croquant, le fromage persillé, le chèvre goûteux, le vin blanc, vif. Les tartes individuelles aux fruits rouges, les tartes au chocolat et nos hôtes qui passaient en permanence pour vérifier s’ils nous manquait quelque chose … tout ressemblait à un festin gaulois

Flavien debout sur sa chaise partageait avec nous, et les Bigambéu, ses talents vocaux sur une chanson riche en rimes et en tendresse : le père abrams.

Il restait une épreuve : une heure de route pour rentrer à Aix.

Nous avons abandonné nos hôtes en souriant, mais avant le défilé dans les rues du village. C’était ça, ou dormir sur place.

Nous avons remis en jeu notre trophée. Il a disparu pendant la réception, va sûrement apparaître à nouveau, mais nous devrons nous battre pour le conquérir à nouveau.

Et l’an prochain, il faudra améliorer notre performance.

En passant une nuit sur place !

Photo d'après match entre les Bouilles de Gignac et les Esquiche-Coudes du Pays d'Aix. Les joueurs sont mélangés. Les Bouilles sont en rouge et jaunes, et les Esquiches en jaune et rouge.

La vie en rouge et jaune (ou l’inverse?)

Nous sommes donc allés jouer à Gignac.

Nous avions même des spectateurs : Dr FK, Christophe le past-Président, Gérard Mendoza, et Matthias Soulié

Regardez sur Google Maps le déplacement n’est pas si loin que ça. Surtout quand Franck conduit, que l’on part en dernier et que l’on arrive les premiers au stade.

Nous craignions de ne pas être 15 nous fûmes une vingtaine, donc 4 Crac. Nos hôtes étaient moins nombreux.

Mais sur le terrain à 15 contre 15 le le score n’a pas été en notre faveur, malgré le bon arbitrage de l’homme en rose (Pascal Carminati aurait adoré)

Le Score ? 4-2 pour les Bouilles d’après notre Président. À mon, avis c’est plutôt 5-2,mais le Président pense déjà à sa réélection…

1er tiers-temps : 2-0 pour les Bouilles ; on a toujours du mal à démarrer.

2ème tiers-temps : 1-1 (2-1 d’après moi) avec un magnifique essai très construit des Esquiches, marqué par Romain J. après une course de 82,3 mètres!

3ème tiers-temps : 1-1 (on commence à comprendre comment ça se joue) avec un essai pour nous de Joseph du Crac (je crois, car j’étais loin. Comme dit Moscato quant tu joues en mélée et que tu relèves la tête il te faudrait un scooter pour aller là où se trouve le ballon).

Nous aurions bien mieux résisté  en étant un peu mieux organisés en défense, mais on ne se refait pas. Nous sommes un club un peu anarchique qui boit (qui buvait?) du vin blanc.

Ce match a aussi été le match des touches. Nous en avons fait un grand nombre, qu’aurait pu préciser Diouf s’il avait été là pour compter. C’étaient beaucoup de  penaltouches et pas en notre faveur (souvent pour plaquage haut : « Tackle in the fucking legs » conseillerait Glen)

Des ballons attrapés en touche?  J’ai honte mais pas un je crois! Je n’étais pas seul Christophe Cauchon saute aussi très bien mais la balle ne lui arrivait pas dans les mains.

l’After a été sympa dans leur club-house : bière acceptable, déclinaison sur les pâtes au gruyère.

Leur Cagoulin vaut le détour, il y a du travail dessus, heureusement ils ne le remettent pas aux visiteurs. Nous aurions certainement pu être plusieurs à postuler pour cet Oscar du manque de lucidité.

La morale de l’histoire est toujours la même :

NOUS AVONS PASSE UNE TRÈS BONNE SOIRÉE ET CEUX QUI NE SONT PAS VENUS ONT EU TORT.

C’était la Coupe du Monde 2023…

Ça y est, elle est finie la Coupe du Monde que le XV de France devait gagner devant son public, prouvant par la-même que la France est une grande nation du Rugby mondial, et que ses joueurs sont les Meilleurs™. Résultat? Chou blanc pour les Bleus. Et une drôle d’impression pour les supporteurs français, comme un arrière-goût d’inachevé…

Et pour nous, nous les Esquiche-Coudes du Pays d’Aix? Ah, là c’est différent! Notre Coupe du Monde à nous a été superbe, grandiose, brillante de mille feux, et surtout beaucoup plus courte.

Mais quelle intensité!

Une semaine de partage, de camaraderie, de joies et de peines pour certains, de rires, de chansons, de boissons, de repas en commun, de rencontres avec des joueurs et des supporteurs venant d’horizons différents (les Japonais de l’Est et les Canadiens de l’Ouest). Une semaine de stress aussi, pour toute l’équipe qui avait réussi, tant bien que mal, à organiser cela, pour le plaisir des grands et des petits. Une semaine de rugby enfin, avec des matchs entre anciens sur les terrains aixois et des matchs à voir ensemble, sur écran géant, là où le cœur du rugby aixois bat, à la Bodega du Stade Maurice David.

Tout a commencé par l’arrivée de nos amis Canadiens et Américains des Pacific Northwest Old Growth. Nous les avions rencontrés il y a 4 ans, lors de la tournée des Baabaas aixois au pays du soleil levant, à Fukuoka et avions participé avec eux à des rencontres rugbystiques contre l’équipe locale. Ils ont répondu «présents!» cette année. Et comme promis il y a 4 ans à l’issue d’une troisième mi-temps mémorable, ils ont été au niveau où nous les attendions : intenses durant le match du mardi soir, joyeux et expansifs durant la soirée d’après match, amateurs éclairés lors du match de Provence Rugby contre Soyaux Angoulême le mercredi soir, et bons camarades lorsque, rejoints par une partie des joueurs Japonais, ils ont regardé France – Uruguay avec nous.

L’enthousiasme des Canadiens contrastait bien entendu avec la réserve (de façade) de nos hôtes Japonais. Ce groupe, constitué de vétérans des clubs de Fukuoka (福岡市) et Kumamoto (熊本市), accompagnés de leurs épouses, a donc passé 3 jours pleins à Aix-en-Provence, ce qui nous a permis de leur faire découvrir quelques sites typiques de notre région : visite du Château du Seuil, de Marseille, du centre ville d’Aix-en-Provence, et pour certains de l’Occitane en Provence.

Au cours d’un dîner de gala, organisé au Château de la Pioline, les liens d’amitiés entre les Japonais et les Provençaux ont été renforcé dans une ambiance bon enfant. Était-ce l’accueil au son d’un groupe folklorique provençal, la qualité du repas préparé par l’équipe du chef Pierre Reboul, le plaisir partagé de chanter à tue-tête dans la douce nuit aixoise, ou bien le petit spectacle des «chapeaux» offert par quelques Esquiches qui rendit cette soirée unique? Toujours est-il qu’elle se finit en dansant, laissant tous les participants dans les meilleures dispositions pour le tournoi du lendemain.

C’est en effet le samedi qu’eut lieu un mini tournoi, où trois équipes de moins de 60 ans et deux de plus de 60 ans purent se défier sur le terrain principal du Stade Maurice David. Dans la catégorie des moins de 60 ans, rejoints par l’équipe voisine d’Oval’Arc, les Baabaas d’Aix (constitués de joueurs des Esquiche-Coudes et du TomTom Club) et les Japonais (dans une équipe mixte Kumamoto-Fukuoka) se sont alors affrontés sur 4 quart-temps avec pour objectif de profiter au maximum du lieu, de l’ambiance, et d’une météo clémente.

Les joueurs Japonais montrèrent toutes leurs qualités de vitesse, et une farouche volonté de défendre leur ligne, ainsi qu’une endurance impressionnante qui leur permit de jouer pendant les 4 quart-temps. Cependant ce sont bien les équipes locales qui marquèrent le plus, et gagnèrent toutes les confrontations.

Les plus de 60 ans, eux, en point d’orgue de la journée, nous démontrèrent que l’envie et le plaisir de jouer permettent encore et toujours d’oublier le poids des années et de se dépasser. Il y eut quelques blessures dans les rangs aixois, Le tout sous les yeux de Sophie Joissins, Maire d’Aix-en-Provence, qui donna le coup d’envoi en présence des présidents des deux clubs locaux et de Jean-Pierre Dupain, Président d’honneur des Esquiche-Coudes, et avec la participation du Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, dans les rangs de l’équipe des plus de 60 ans.

Après la victoire de l’équipe des plus de 60 ans, cette belle journée de rugby se finit par une plancha monumentale, digne d’un banquet de fin d’album d’Astérix.

Plancha de Noël 🎄

Tout est dans le titre : jeudi dernier, c’était le dernier entrainement de 2022  et comme la coutume le veut, ce fut l’occasion de célébrer la fin de l’année par une Plancha-de-Noël 🎉

Fait notable : avant le point d’orgue de la soirée, nous nous sommes retrouvés à plus de 30 sur le terrain 🏉 Perdus dans la brume aixoise, on se serait cru dans la banlieue de Londres, la classe et le french flair en plus. Un match de haute tenue (d’après nos standards, ne nous emballons pas non plus), avec un Benji sur-vitaminé (un petit peu trop peut-être) et un Mathias étonnamment silencieux (un petit peu pas assez peut-être) 😆

Bref, après cet échauffement, nous sommes passés aux choses sérieuses : entrée en jeu des finisseurs (comme on dit de nos jours) pour dépasser les 60 joueurs et déclenchement des agapes. Jambon ibérique (ramené de Barcelone par un ex-président), crevettes sautées (marinées par un ex-président), bœuf aux oignons, effiloché de porc, magret de canard et kefta le tout cuits à la plancha par des cuistots dont la ré-hydratation régulière était assurée par le président (l’actuel cette fois-ci, pas un ex-). Je n’évoquerai pas le fromage et les desserts par pudeur. Je ne parlerai pas des légumes qui allaient avec car je suis bien élevé 🦐 🐮 🐷 🦆

Évidemment, le tout arrosé de quelques bouteilles de vin 🍷 que les participants avaient pris soin d’apporter et du célébrissime et tout aussi incontournable get-de-Diouf © pour finir la soirée. Notons à ce sujet que certains imprudents ont tenté d’introduire de la poire et de la menthe artisanales mais que le courage des plus valeureux a permis de faire disparaitre toutes traces de ces tentatives !

Finalement, après quelques chansons, de longues discussions, un paquet d’éclat de voix et de nombreux rires, nous nous sommes quittés à une heure avancée mais à ce moment-là, à Tucuman, il n’était que 22h30 donc tout va bien 🌜

Bravo aux organisateurs, merci à tous pour cette belle année et faisons en sorte que 2023 soit encore plus belle.

Bon bout d’an et a l’an que ven !

PS On a pas pris beaucoup de photos mais on voit quand même que ça rigole, sauf peut-être Francky qui fait semblant de réfléchir, même si nous savons tous de quoi il est capable 🧐

Le retour des Esquiches-Coudes sur le pré

Pour le premier match de l’année, l’objectif était simple : prendre du plaisir en jouant un match ! Après une saison 2021 – 2022 un peu compliquée sur le plan sportif, il fallait redresser la barre et ce fut chose faite 💪

Nous étions 19 Esquiches-Coudes dont 3 Esquiches-CRAC, donc même les plus mauvais en maths d’entre nous l’auront compris : il y avait une équipe Esquiches-Coudes Canal Historique sur le pré lundi soir : Objectif atteint 👏👏

Face à nous la belle équipe des Rascasses d’Aubagne, qui nous ont accueillis à bras ouverts, que ce soit sur le terrain (où ils avaient tendance à les refermer vite et fort) ou à diner ensuite. Le score de 1 essai à 0 en faveur des Rascasses ne reflète pas du tout la physionomie du match : nous avons totalement dominé la première mi-temps et joué la quasi-totalité du temps dans leur moitié, malheureusement sans marquer. La deuxième mi-temps, plus équilibrée, nous a permis de montrer tout le coeur que nous savons avoir pour ne rien lâcher (mention spéciale à Pierre bien sûr 😂). Le match se termine sur une interception adverse qui sera vite oubliée pour cette fois, mais le principal intéressé a proposé la création d’un « cagoulin » et l’idée semble faire des émules !

Bref, pas sûr qu’on méritait de gagner ce match, mais il est sûr qu’on ne méritait pas de le perdre (Copyright Forestiere du LOU du MHR du Var)

Pour l’analyse technique, je citerai le président :

En attaque : du jeu avec des balles qui vont en bout de ligne, des regroupements sans faute, et une domination territoriale notable.

En défense: de beaux plaquages sous la ceinture, des récupérations de balles sous la pression, et quelques beaux turnovers

Enfin, et c’est sûrement, le plus important, la 3ème mi-temps s’est déroulé dans une bonne ambiance, et a permis de confirmer que nous sommes imbattables sur ce terrain.

Bref, une belle soirée de rugby comme on les aime : RDV est donné en décembre pour le retour. Donc

  • Esquiche : va voir ton médecin et finis ta licence parcequ’il n’y a pas moyen qu’on gagne pas le retour.
  • Futur-Esquiche : il n’est pas trop tard pour nous rejoindre jeudi soir à Maurice David et pouvoir dire que c’est toi qui as fait la différence.

Kumamoto day 3 : Rugby Day Again

Lecture des journaux locaux comme d’habitude en commençant par les dernières pages et de droite à gauche. On s’est vite acclimate finalement. Et la surprise : 2 Baabaas font la Une (ou alors la dernière techniquement). Ça pourrait être une anecdote dans un voyage rempli de ces dernières comme par exemple notre capitaine de tournée (dons nous tairons le nom tant cette anecdote n’est pas en son honneur) qui n’arrive pas à pénétrer dans le spa parce que ses mains savonneuses glissent sur la poignée de porte. Ce n’est qu’au bout de 10 tentatives qu’il comprit qu’il fallait peut être se rincer…le tout sous le regard compatissant et solidaire du shadow reporter.
Ou l’anecdote du docteur Mabuse amené par la maréchaussée de Kumamoto en plein dîner pour signer son constat avec ce fameux poteau et faire acte de repentance. Courage Carlos, tu n’es plus seul pour très longtemps.
Mais revenons à nos autres moutons égarés.
La célébrité de nos 2 Baabaas s’est révélée à la gare de Kumamoto où les gens s’arrêtaient pour demander des selfies. Fatigant à la fin, mais toujours de bonne grâce 😎
Direction le stade de Kumamoto. Nous croisons des joueurs locaux avec les maillots Baabaas échangés la veille. Très sympa.
Pour ceux qui est du 115 de France, on est dans le domaine de l’urgence… Enfin toujours est-il qu’au bout de l’ennui, vint la qualification. En principe ça devrait être l’Australie. Ça va chambrer à Maurice David. Mais comme Israël Folau a pu dire ‘les alcooliques du jeudi soir, allez vous faire voir’ 🤗
Au delà de l’intrusion de la maréchaussée, le dernier repas Kumamoto à été marqué par le discours des capitaines. Discours qui ne sera pas publié parce que ces choses-là, c’est l’intimité d’un groupe (et surtout parce que le shadow reporter n’y était pas). Soirée terminée en kimonos puis au onsen. La vie locale en somme.
Sayonara et arigato pour cette tournée.
Un dernier mot tout de même, fâcherie sérieuse entre bas-alpins, à tel point que Greg a voulu donner Sissou aux TomTom, mais que ces derniers n’étaient pas très emballés…

Kumamoto day 2 : Rugby Day

1 victoire et une défaite pour les Baabaas contre 2 équipes locales.
Aucune idée du résultat des vieux si ce n’est Jean-Pierre M. s’est arraché un tendon du biceps droit.
Manifestement les japonais s’étaient bien préparés pour nous recevoir. À part un ou 2 dodus, les autres c’était physico-physique option rapide.
À la fin de ces matchs, détente dans un onsen non loin de la parce que ‘Fu, où sont les vestiaires?’ Ouais. Pas de vestiaires non plus à Kumamoto.
C’est un concept.
Gros repas ensuite sur place. Sachant qu’on devait faire la 3ème mi temps avec les joueurs de Kumamoto à la fan zone pour voir les matchs du jour (Argentine-Angleterre et Japon-Samoa), tout le monde avait bien bien mangé.
Et là, surprise!! 3ème mi-temps dans un restaurant avec repas gargantuesque déjà servi… On a fait ce qu’on sait faire : manger à nouveau et boire pendant que les deux p*ze se faisaient offrir moult cadeaux tout en profitant d’un spectacle de danseuses à lanterne sur la tête. Et puis chanter et boire encore et manger toujours. Et puis chanter. Nos hôtes étaient en folie. Gros moment de partage et d’émotions encore. Pour être sûr de notre fait, paquito dans le resto. Pas d’incident diplomatique.

Et ensuite fan zone.
Enfin, fan zone remplie donc pas accessible. Alors les groupes se sont scindés à la recherche de différents endroits susceptibles de retransmettre le match Japon-Samoa. Certains ont atterri dans un bar à sake, d’autres dans des arbres sur la terrasse d’un centre commercial surplombant la fan zone pour voir l’écran géant. Et quelque soit le groupe, chacun était accompagné de joueurs de Kumamoto.
Fin du match, victoire des japonais pour notre plus grande joie. Retour à l’hôtel pour la majorité des Baabaas sauf 2 bas-alpins (dont nous tairons les noms) et le shadow reporter.
Un paquito après, une chenille plus loin pour la plus grande joie des kumamotoites. Le paquito gate et bien oublié, comme la mission green nectar…

Quant au Docteur Mabuse, il a continué à chercher le poteau responsable de la destruction du rétroviseur gauche et éraflures multiples sur la carrosserie. Sans parler de la batterie HS. En effet au Japon il semblerait qu’il faille faire des constats avec des objets. À ce sujet on avait bien vu un trafic inspector à Kyoto enquêtant sur un délinquant en scooter entre 2 pare- chocs. La rumeur veut que Carlos Ghosn attend le Docteur M dans sa cellule.

Kumamoto day 1 : RAS tout le monde HS

C’était les walking deads à Kumamoto. Longue journée, groupes éparpillés occupés à errer. Avant ça c’était la mairie et le protocole. Foi de Président c’était protocolaire. Pas de Paquito. Le soir, c’était réception organisée par l’association pour l’amitié franco-japonaise de Kumamoto pour les walking deads. Très sympa. Nos hôtes ont fait l’effort de sortir des bières, On a pas bu grand chose. Faut croire qu’un zombie ça boit pas…un mythe tombe.
Spectacle de théâtre No. Nous ne sommes pas des connaisseurs, certains japonais non plus. C’était très no.
Spectacle de kaito ensuite. Phénoménal. La preuve que même en slip on peut inspirer le respect.
En parlant de respect, spéciale dédicace à Emmanuelle femme de p*ze qui s’est arrêtée et a accepté de faire la bise à Baptiste Serin alors qu’elle était pressée. Même combat pour Noah fils de p*ze qui a accepté de poser avec Vahaamahina. Respect total devant tant d’humilité.

Fukuoka : day one

Houlala ou plutôt ola la.
Houlala pour le match de la France plutôt quelconque et approximatif ce qui a rassuré quelque peu les Baabaas pour leur tournoi triangulaire du day 2 Fukuoka en se disant « si on fait pareil, nous sommes les dignes représentants du rugby tricolore ».
Houlala pour toutes les belles madames croisées dans la rue à la recherche du green nectar macération 10 ans. À croire que toutes les jolies japonaises sont ici. À titre de comparaison, Kyoto à besoin d’un renfort de philippines pour tenir la comparaison.
À ce stade de la tournée, il se murmure que certains Esquiches veulent s’installer au Japon, amoureux de la culture. Les cœurs d’arti-choux japonais…
En revanche, nous avons fait choux blanc japonais pour le Get 27. Et le 31 et le 58. Parce que oui, nous prenons très au sérieux la quête verte.

Oooooo la la. C’est toutes les olas qu’une dizaine de Baabaas ont essayé de faire partir. Beaucoup d’abnégation de la part de Noah et Emmanuelle, des renforts japonais heureux de participer et malheureusement des petits clapots allant s’éteindre sur les berges des plages de Fukuoka.
Nous avons quand même reçu le prix international des lanceurs de vagues, prix qui peut rendre jaloux un autre lanceur, Snowden. En espérant que notre prix fasse boule de neige (humour Snowden/neige) et que nous arrivions à faire un tour de stade à Kumamoto. Nous les enfants de Chirac San. Japonais super cools, heureux de nous voir, d’essayer de discuter et partager.
Pas de Paquito dans le métro, juste des chansons avec que des gens contents et heureux de partager. Amen, je vous le dis mes frères, putain c’était bon. À tous les Esquiches qui nous regardent depuis la haut, pour la paix et l’amour dans le monde, faut des coupes du monde rugby au Japon tous les jours.

La promesse : Kyoto, deuxième jour

Fidèle à la promesse qui a été faite à Diouf sur le quai du car avant de partir, bin ouais on a cherché le fameux nectar vert au wasabi si cher à Diouf. Et on l’a presque trouvé. On a trouvé le Get 27 au wasabi macération 5 ans. Pas le dix ans.
Alors on va continuer à chercher et écumer tous les bars à whisky et autres bouges remplis de Philippines, les unes plus accueillantes que les autres, du Japon. Certains sont bien allés chercher du côté des geishas mais ces dernières ne servent que du thé. Au wasabi aussi.
Demain c’est Fukuoka. Peut être plus de chance pour le green nectar macération 10 ans.
À noter que pour la suite du séjour il a été décidé d’adjoindre un assistant à notre reporter, ce dernier ayant trop donné de sa personne dans la quête (quête) verte ( et on ne parle pas de Hulk).

Par souci de confidentialité nous tairons le nom dudit reporter par contre l’assistant appointé est un fils de P…reze.

La proximité géographique du voisin coréen donnerait-elle des envies de dynastie à notre Preze vénéré qui n’a d’égal que le plus fort des tsunamis et à côté duquel Fukushima n’est qu’une vaguelette à peine digne d’être bodysurfée.
Toujours est-il qu’une délégation d’esquiches est allée au temple de la fertilité pour verser des seaux de pièces et souhaiter encore plus de descendants à notre bien aimé Fu Manchu 1er.