Dans un an les 30 ans!

Bien entendu les Esquiches seront tous réunis pour fêter cet événement avec la pompe, le décorum, l’emphase et l’extravagance nécessaire. Mais avant cela, la saison 2018/2019 a véritablement été lancée la semaine dernière par un match spectaculaire et ô combien attendu, qui fut suivi d’une plancha mémorable, pour une occasion qui ne l’est non moins. Je parle bien sûr des 65 ans d’un des fondateurs des Esquiches : celui qui, par son jeu de jambes, fait passer le rugby pour de la natation synchronisée ; celui pour qui il est toujours 5h à Tucumán et qui sait où acheter une tchoukoutou lorsque le besoin s’en fait sentir.

Diouf, car c’est bien de lui qu’il s’agit, 65 ans et toujours présent, sur et en dehors du terrain. L’AUC coule dans ses veines, mais c’est en visionnaire qu’il a, avec d’autres illustres précurseurs, fondé ton club, Esquiche. Un club qui repose sur des valeurs :

  • Le plaisir : le plaisir de jouer ensemble, le plaisir de se retrouver semaine après semaine, le plaisir de partager avec les autres socios le vin, le pain, et autres victuailles de nos régions.
  • La camaraderie : venant de tous les horizons, géographiques et  sociologiques, les Esquiches cultivent l’amitié au long cours, celle qui donne sans attendre de geste en retour, celle qui rend service, celle qui accompagne et protège.
  • Le rugby : des plus jeunes aux plus âgés, des plus expérimentés aux plus novices, c’est le rugby qui nous réunit.

C’est pour cela que tu dois aimer ton club, Esquiche. Tu dois l’aimer et l’aider à passer ce cap de la trentaine en beauté par ta présence et ton engagement, par ta bonne humeur et ton envie.

À jeudi, je compte sur toi.

2017/2018, une grande saison s’annonce

Salut Esquiche,

Le sens-tu ce parfum de rentrée? Celui-là même qui te faire rechercher fiévreusement ton vieux sac de sport, pour vérifier que tes chaussures à crampons n’ont pas trop souffert de ces deux mois d’été, que tu rentres toujours dans ton short et ton maillot, parce que sinon, tu vas devoir te fader d’aller au Décathlon de Bouc-Bel-Air, et que Maman n’a pas rangé ta serviette au milieu du reste du linge de maison…

Le sens-tu ce parfum de rentrée? Celui-là même qui remonte à ton cerveau et te susurre ce merveilleux refrain : jeudi c’est permis, avec les copains j’ai rugby, jeudi c’est aussi, le jour du BEC j’ai compris.

Le sens-tu ce parfum de rentrée? Celui-là même qui te fait oublier tes petits soucis, parce qu’au rugby tes copains seront là et qu’avec eux, tu n’as pas besoin de faire semblant. Que tu viennes d’arriver à Aix ou que tu y sois né, que tu sois un jeune (voire très jeune) vétéran ou un vieux briscard, que tu aies appris le rugby à 6 ans ou à 30, tu peux être sûr qu’ils te respecteront si tu te montres sincère, loyal et ouvert.

Le sens-tu ce parfum de rentrée? C’est celui des planchas, des dégustations de vin, des troisième mi-temps à la charcuterie des régions d’origines de chacun.

Le sens-tu ce parfum de rentrée? C’est celui du certificat médical, de l’assurance FFR (ou pas).

Le sens-tu ce parfum de rentrée? C’est celui qui te rappelle que la semaine commence le jeudi, entre 20h et 20h30 au Stade Maurice David.

Bonne fin de semaine, Esquiche, et à jeudi.

Connais-tu le soubassophone?

Bien entendu l’hélicon a eu son heure de gloire avec Boby Lapointe dans les années soixante, mais la forme aboutie de l’instrument est, comme tout exégète de la fanfare de cuivre te le dira, le soubassophone.

Bien que créé aux Etats-Unis d’Amérique en 1883, c’est en Provence et sous les doigts agiles et fermes de l’ami Geoff, qu’il a pris réellement de l’ampleur.

Rien de tel qu’une fanfare, la bien nommée Tahar Tag’L, et de l’énergie à revendre pour retrouver une bonne humeur perdue dans les caprices d’une balle ovale qui se refuse à l’esquiche le plus vaillant.

Pour t’en convaincre, si ce clip ne te suffit pas

tu pourras aller les voir, pour de vrai, en direct, en chair et en os, à Marseille lors de  la grande fête des lumières, à partir de 17h sur le Vieux-Port.

 

La rencontre des villes d’eau

Mince, mon Président, à qui je ne peux rien refuser (j’ai essayé pour la cotisation), me demande un compte-rendu de la rencontre Esquiche-Gréoux. Je vais essayer, mais ça n’est pas facile car, comme dit Moscato :
Quand tu joues devant après la sortie de mêlée il faudrait un scooter pour rejoindre le ballon et voir ce qu’il se passe.
Ça a commencé sur le parking, il faisait un vent pas possible et croyant être marrant j’ai dit à Eric  « Ce soir avec ce vent on ne joue pas au pied et on ne fait pas de chandelles ».
On s’est donc fait la bises tous, on s’est échauffé, ou pas, et on a entamé ce match contre les Gryséliens (merci wikipédia) au maillot rouge et noir renforcés par quelques esquiches.

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An ode to the bent backs and scraped knees for the red and gold

With the pitch a little smaller and the rules slightly amended to accommodate the 12 players per side entering the arena to battle the day away.

The elbows prepared for the fray. Warming up bravely and excited to show off the pace of our speedy back line, and the brawn of our ever present, resolute and dominant forward play.

With the acreage, being severely reduced, the play was close and unattractive to boot.

The elbows held firm with hearts beating strong as we held the overall tournament winners Lunel, to a 2-2 draw in the first game of the day. With fresh blood pumping through the veins of our back line players and the old faithfuls holding strong in the pack, it was a heart warming and novel experience to start so strong. Our patient speedsters waited for their moment to attack, and so they did in fine form, piercing the line of the opposition with beautiful running, ball handling skills, and defence. Starting in such fine form, with a song in our hearts, we were all very excited about the days fortunes that lay ahead.

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