Le déplacement des Esquiche-Coude à Barcelone c’est aussi une histoire de bus.
Vendredi matin le Prèze nous avait convoqué à 6h45 sur le parking de Maurice David mais pour faire Aix-Barcelone, le bus avait décidé de passer par le tunnel du vieux port (Il avait un GPS de voiture!…) puis par Aubagne récupérant au passage nos éminents organisateurs Mike y Mario ; mais oublions cette petite heure de retard, le week-end pouvait commencer.
Soulignons la présence exceptionnel d’un Jalageas dans ce déplacement lointain, le petit Romain est d’ailleurs très perspicace ayant appris qu’il y aurait beaucoup de vent, il avait pensé à lester sa Maylis en lui plâtrant le bras afin qu’elle ne s’envole pas. Il est à un âge ou on tient encore à sa moitié.
Voyage sans encombre dans un bus amical, partie de tarot et apéro à l’arrière.
La partie de tarot se jouait avec des cartes corses qui péguent et créent des situations de mauvaise donne, toutefois le Président en sortit vainqueur même si on ne lui demande pas de compter, présider ça suffit.
La partie de tarot se jouait avec des cartes corses qui péguent et créent des situations de mauvaise donne, toutefois le Président en sortit vainqueur même si on ne lui demande pas de compter, présider ça suffit.
Nous arrivons à l’Hesperia San Joan pour le déjeuner à 15 heures, nous entrons de plain-pied dans l’heure espagnole.
Après ce repas notre bus préféré dépose un groupe de bobo pseudo-intellectuels à la Sagrada Familia et le reste de la troupe en centre ville.
La partie purement touristique peut commencer. Les femmes se régalent autour de la Plaça de Catalunya, on arrive à trouver trois magasins Désigual dans le même rue, sans oublier le Corte Inglès, une découverte pour ceux qui ne connaissaient que le Cortès de Luynès.
La soirée s’avance, les bières et les tapas aussi. Elle se terminera tard pour certains à une bonne adresse Espit Chupito 77 carrer Aribau où l’on vous mélange 3 liqueurs différentes pour vous servir un ersatz de Get 27 mais surtout où se savoure le cocktail « Monica Lewinsky » mais ma mère m’a interdit d’en parler ici…
Entre-temps nous avions aussi entamé un « paquito » dans un restau basque sans qu’il soulève l’enthousiasme de la direction.
Là-dessus nous dormîmes, peu mais lourdement.
Puis il y eu le match, il fait partie du pack obligatoire, dans tout déplacement :
A midi sous un ciel pluvieux et sur un terrain souple, mi-gazon mi-sable, les Esquiches commencent fort, trop fort, deux essais rapides de Geoff et Pierre-Thomas, plus un autre refusé à la fusée Levner pour cause d’application particulière de la règles des 20 mètres (ils se comptent d’où que l’on parte sur le terrain, pas seulement dans les 22).
Un peu désabusés nous laissons alors les King’s Pebrot revenir à 2-2 à la mi temps, puis ils marquent un essai dès la reprise, s’ensuivent ensuite 25 minutes stériles et nous nous inclinons finalement 3-2.
Pourquoi perdons-nous ? Parce que notre Président nous a lâché pour jouer en face et a été remplacé par un demi-de-mélée qui avait la moitié de l’âge de Romain et par un golgoth hispanique que ne valait pas le Mike ; parce que, manquant de psychologie, nous avions mis la pression avant le match sur le seul 10 que nous avions et parce que nous avons tous (mais eux aussi) multiplié les fautes de main. Au début encore, le temps était humide mais même le soleil venu ça a continué… Dommage.
Notons la présence de nombreux argentins dans l’effectif Pebrots et de nombreux fatigués dans l’équipe Esquiche.
Sortis des douches, après quelques San Miguel, nous avons été convoyés rue Alcolea, la bien nommée, pour un repas de l’association « Choko Basque » des Kings Pebrot, échange de cadeaux, de chansons, d’amitié, de gins tonic et où l’on apprend aussi la signification d’esquicher en argot Catalan.
S’ensuit un retour à l’hôtel pour poser les sacs et là notre bus facétieux, voulant sûrement se montrer ponctuel pour s’absoudre du retard marseillais, met alors un point d’honneur à partir à l’heure dite 17h30 pas 32 laissant dans l’hôtel le couple du week-end : Jean-Louis et Éric ! nous étions proche du lèse-majesté; ce fut alors un taxi furieux qui nous a doublé dans une avenue, le chauffeur du taxi ne comprenant pas pourquoi ses clients faisaient des bras d’honneur à un bus…
Et ce fut la seconde soirée, de nouveau shopping, tapas y bebidas.
Le domingo (oui notre espagnol s’améliorait) c’est le retour vers la mère patrie.
Pendant le voyage le Procureur Motta et le substitut Persico dans leur plus belle robe jugent et condamnent pêle-mêle : Mario, le chauffeur, Stephan Assié, Mike, Ch. Bargès …. lamentable prestation des avocats de la défense commis d’office, aucun n’y échappe en particulier Bargès condamné à la lourde peine d’une gorgée par en avant.
Sont aussi condamnés par contumace : Millard, il n’avait qu’à être là, et Pierre Guérin qui fera des passes avec Bargès.
Sont aussi condamnés par contumace : Millard, il n’avait qu’à être là, et Pierre Guérin qui fera des passes avec Bargès.
Arrêt obligé à la Jonquera pour remplir le coffre de cigarettes, bières, whisky, pastis, anchois, pulpitos; sans oublier la charcuterie et en particulier le jambon dont Jean-Louis assure que le meilleur est le Serrano de Bergerac.
Petit retour à Figueras au buffet Gafi où il y eu même des bus remplis de plus vieux que nous, nous retrouvons avec plaisir et moult effusions nos amis catalans, Jean Pierre Carrasco le gendarme volubile et Yann Fourcade le commercial fruitier.
Le bus reprend sa route enfin jusqu’à Aix, face à un vent violent, en tirant dangereusement des bords sur l’autoroute entre Figéras et Montpellier façon bateau ivre dans la tempête et nous terminons à Maurice David ce beau périple.
Merci aux organisateurs et aux participants et participantes esquichettes dont je n’ai pas pu détailler toutes les emplettes.
Y Visca Catalynua lliure!…